De 7 à 57 ans...
Il me souvient d'un temps d'enfance, d'un temps de vacances...
Il faisait chaud... Après chaque repas, les enfants étaient priés de prendre un temps de repos...
Oléron, vacances en famille, vacances en groupes de familles à Domino!
J'exécrais ce moment où je devais pendant une heure (?), m'allonger, dormir, me reposer...
J'exécrais la chaleur de la tente et ce moment, temps perdu pendant des journées où seuls comptaient pour moi la plage et ses bains, les châteaux de sable et les parties de pêche dans les rochers pendant les grandes marées...
Depuis Domino, la sieste, je ne l'ai jamais faite!!
Et pourtant... Les jours de chaleur, de canicule dans le Var semblent propice à cette culture!
Je me suis trouvé, moi-même, rattrappé par le sommeil au cours de réunions, d'entretiens, en regardant les infos, un film, une retransmission, un dimanche après-midi... mal endormi, mal réveillé...
Maryse Volinsky l'a si bien racontée, "la divine sieste de papa", dans plusieurs albums...
Philippe Noiret nous en a fait un éloge sublime...
Depuis Domino...
Ici, souvent, les uns, les autres, évoquent ce court moment, cet endormissement momentané du milieu de journée...
Et puis... j'y ai gouté... quart d'heure d'absence au monde dont on se relève ragaillardi...
De 7 à 57 ans, j'ai fui la sieste, comme la peste... Je me demande si, maintenant, je ne vais pas m'en faire une douce habitude...