Le tango de la haine (Ernest Pépin)

Mais ils se savourent ainsi, au fil des émotions qu'ils soulèvent chez le lecteur, dans la magie d'une langue folle et maîtrisée, sage et débridée...
Ce tango là en fait indiscutablement partie... Je le prends, le reprends, en parcours quelques pages, m'en remplis, m'en délecte...
Une fois de plus, Ernest Pépin montre sa totale maîtrise de la liberté de la langue, laissant surgir au travers des mots sa liberté et son enracinement profond dans l'histoire des îles antillaises.
Tout respire la Guadeloupe et les Antilles... situations, liens, libertés, chaînes... L'écriture me transporte dans la richesse de la langue et de l'imaginaire créole, rendant impossible une lecture linéaire de ces pages...
Il me faut souffler, redescendre de cette féérie littéraire qui rend si bien compte de la réalité et du quotidien des relations qui se déchirent...
Au hasard de vos recherches, essayez de mettre la main sur ces pages... même si elles sont, maintenant, un peu anciennes...
Il me faudra, sans doute, du temps pour parvenir au terme de cette danse des mots, des sentiments, des colères et des souffrances...