Vivre en Guadeloupe
Octobre 2005, je décide de répondre favorablement à une proposition de travail à l'hôpital Montéran, Saint-Claude, Guadeloupe!
Dis c'est où, c'est comment la Guadeloupe?
Site après site, j'apprends tous des attrape-touristes, les mêmes que ceux que l'on trouve dans les guides à 2 balles qui fleurissent (timidement) sur les rayons des supermarchés...
Et puis 2 clics de Google plus tard, je tombe sur "Vivre-en-Guadeloupe.fr", et c'est là qu'a commencée ma rencontre avec la Guadeloupe, celle que j'allais rencontrer au quotidien.
39 messages (écrits) plus tard, je ne sais combien d'heures devant l'écran de mon PC, Merci Vivre-en-guadeloupe, vous m'avez vraiment aidé.
Aidé à comprendre que la Guadeloupe, c'est comme la France mais tout y est un peu différent!
C'est en France, mais ce n'est pas dans l'espace Schlengen!
La douane existe, à l'intérieur de nos frontières!
Le taux de TVA n'est pas le même partout!
Je ne parle pas du prix des produits courants, des abonnements Internet ou de téléphonie mobile, de celui des carburants et autres détails de moindres importance!
Ce que j'ai découvert, c'est cette première expression créole "pani pwoblèm". Tout se règle grâce à ça! Il faut parfois du temps, mais si on fait le compte, au bout de deux mois de présence sur "l'Île aux belles eaux", l'installation s'est faite tranquillement, à un rythme créole, bien sur, mais tout se met en place paisiblement.
Pani pwoblèm! c'est ce que vous rencontrerez ici, à condition d'accepter cette autre dimension temporelle, bercée par l'alizé, au rythmes des averses tropicales, dont on ne sort mouillé que quelques minutes (parfois), du chant des crapauds, grenouilles et autres crickets, grillons, oiseaux,... de nuit, de jour...
Mon arrivée en Guadeloupe? Au plein milieu de la préparation d'un Carnaval, dont je ne soupçonnais même pas l'existence, un accueil d'une gentillesse inouïe, d'une tolérance et d'une patience totale face à mon inexpérience de métropolitain, venu "Vivre-en Guadeloupe".