A travers le miroir!
La mer, ce matin, avait cette couleur que j'aime tant... Lac argenté, couleur d'un ciel d'onde tropicale.... lac argenté poissons volants, balaous qui frolent la surface dans un rayon de soleil... fugitif!
Couleur argentée, je me suis approché, je l'ai touché, m'y suis aventuré...
Couleur argentée, vitre, miroir, je m'en suis approché... et je suis entré, de l'autre coté du miroir... tel Alice aux Pays des Merveilles, j'ai franchi cette limite qui s'étend, à nos pieds, impalpable et pourtant offerte...
La mer m'a accueilli et tel un oiseau nageant, j'ai volé en son sein.
La tortue, si pataude et gracieuse, m'a accueilli me laissant voir les merveilles de cet univers féérique où les mots, les êtres, les pensées n'ont plus le même sens, ressenti, histoire...
Tel l'oiseau, j'ai nagé, gracieux, léger, dans cet univers liquide, saluant l'un, carressant l'autre... Au détour d'un tombant m'attendait la fugitive murène, menaçante et craintive, le vieux poulpe à l'oeil torve qui crache son encre sans pour autant rien écrire...
Alice, tu m'avais précédé dans ce monde à la fois imaginaire et pourtant si réel... Alice tu avais brouillé les cartes, Alice, tu le savais, pourtant que je cherchais, encore et toujours, ma dame de coeur....
Couleur argentée, je me suis approché, je l'ai touché, m'y suis aventuré...
La mer m'a accueilli et tel un oiseau nageant, j'ai volé en son sein.
La tortue, si pataude et gracieuse, m'a accueilli me laissant voir les merveilles de cet univers féérique où les mots, les êtres, les pensées n'ont plus le même sens, ressenti, histoire...

Alice, tu m'avais précédé dans ce monde à la fois imaginaire et pourtant si réel... Alice tu avais brouillé les cartes, Alice, tu le savais, pourtant que je cherchais, encore et toujours, ma dame de coeur....